1951 – La Loutre

Jean-Charles Pichon, La Loutre, Corrêa, 1951, 288 pages

Il y aura un film La Corde au cou, adaptation de la Loutre, de Joseph Lisbonna, avec Jean Richard, Dany Robin, Magali Noël, Felix Marten, 1965, mais qui ne sera pas distribué.

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Notes de lecture

Emile Henriot, Le Monde, 23 mai 1951
« M. Jean-Charles Pichon se fait lire : il a de grands dons de romancier, un sens ingénieux de l’intrigue et, par moment, une vision claire et perforante de ses personnages. Ce qu’il y a de bien dans son cas, et à cet égard c’est que ce n’est pas lui qui les juge, comme trop souvent d’auteurs indiscrètement présent dans leurs livres : il les faits juger et même cruellement par des comparses. Ainsi Raskalnikov devant celui qui l’interroge. »

Génie Luccioni (Eugénie Lemoine-Luccioni), Esprit, octobre 1951
« Les écrivains, jusqu’ici, aussi noirs soient-ils, se donnent beaucoup de mal pour être noirs ; tout comme Rimbaud, ce ne sont que des anges en révolte, plus chrétiens, plus idéalistes, plus moraux, tout compte fait, que nos pères. Non pas M. Pichon. Lui s’accroche d’autant plus aux êtres admirables, qu’il se sent glisser, et ses œuvres baignent dans un climat de mensonge absolument unique. Aussi ses romans et ses pièces peuvent-ils être plus ou moins réussis, mais ils ne sont jamais indifférents. L’un après l’autre, ils construisent une œuvre unique, nouvelle et qui se justifie par son originalité même. »

Maurice Nadeau, Combat, 1951
« Pour ses aperçus fulgurants, ses coups de sonde étonnants dans ce qui fait  le mystère de la vie, des êtres et de leurs rapports, Jean-Charles Pichon montre qu’il n’est pas loin de toucher le but. Les grands desseins lui sont permis… »

René Lalou, Les Nouvelles Littéraires, 1951
« Ce roman ne semble laisser personne indifférent. On cite déjà des critiques qui sont violemment pour ou contre. Vous devinerez dans quel camp je me range quand je vous aurai dit que je n’ai pu refermer le livre sans l’avoir lu d’une traite jusqu’à la dernière page. »

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