Maghe Silvanie – « Ce jour commencé par le terme lumière » – Berder 2024, n°21
En juin 2023, je présentais une conférence sur Emily Dickinson où je manifestais mon souhait d’illustrer son œuvre.
Mon projet final était de concevoir un Livre des heures, décodeur de l’œuvre d’Emily. Hélas, l’adage «Aux innocents les mains pleines» n’a pas fonctionné et j’ai mis plus de six mois avant de trouver un chemin qui m’éloigne de mon piétinement.

Petit résumé de mon exposé de l’année passée :
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Je pensais qu’armée de ce schéma-grille j’aurais pu appréhender et illustrer l’oeuvre d’Emily dans sa totalité, mais aucun accès satisfaisant ne s’ouvrait devant moi. J’étais démunie de tout outil pour découvrir l’œuvre d’Emily sans l’abîmer. C’est ainsi que j’ai dû non seulement renoncer à l’aborder globalement mais accepter d’y aller sans itinéraire, sans carte.
Intuitivement je me suis choisi comme outils : la machine, la gravure et la description de mon parcours lisant l’œuvre d’Emily.
Dans la machine des 2160 ans de Jean-Charles Pichon, les MC se situent avant l’entrée dans la forme Vide.
La machine célibataire dans son schéma est dépourvue de l’unité et de FV. Elle est située dans 2n un aller retour, entre le FV et 1.
Elle est dans le retour quand le dieu du cycle a disparu malgré tous les efforts pour sa maintenance.
Cependant, la MC est un cycle comme l’a instauré Jean-Charles, ou plutôt une boucle ou un circuit. On peut associer le schéma de MC au dessin de l’ombre d’un cadran solaire.
Emily écrivait donc tous les jours : à chaque jour sa boucle, mais éparpillée, parce que pour Emily était important l’établissement de la circonférence, non son rangement.
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Pour lire la suite se reporter au recueil des Rencontres de Berder 2024, n°21

