Bernard Pinet – Berder 2018

De temps à autres…

Au nom du temps « présent » que nous vivons ensemble en ce moment, et du « futur proche » que vous m’accordez… Mais aussi, en mémoire du temps « passé », que l’on traîne derrière nous, quels que soient notre âge et notre histoire personnelle ; avant de vous proposer une réflexion sur le thème de temps à autre… je me dois de vous dire ce que je pense du temps. Cela tient en 3 mots : salaud de temps !

Ces 3 mots pourraient d’ailleurs être ma conclusion, car nul, ne trouve grâce aux yeux du temps. Il est impitoyable, sans âme, sans cœur et sans pitié, le temps est une entité incolore et inodore à sang froid. Le temps lamine tout, et ne rase pas gratis sur son passage… Tel, un tsunami invisible, le temps ravage et ratiboise tout ce qui existe en ce bas monde ! Rien, ni personne, ne lui échappe. aucun humain, aucun végétal, aucun minéral, aucun animal, aucun monument, de la tour de Babel à la tour Eiffel que l’on rafistole sans cesse, ne peut résister au temps… Attila lui-même, n’a pas repoussé après le passage du temps… Comprenne qui pourra, je continue. Depuis nos origines, les idoles et les pipoles des civilisations précédentes ont toutes disparu, sans exception, avec leurs rois, césars, seigneurs, chevaliers, héros, champions du monde toutes catégories, stars de tous horizons, milliardaires des deux hémisphères, et autres maîtres du monde… Tous ! Vaincus, laminés, éradiqués et ratatinés par le temps. Tous, sont redevenus poussière, broyés, mâchés, digérés par le temps… Tous, ont donné raison, bon gré, mal gré, à la chanson du poète Léo Ferré :

« Avec le temps, avec le temps, va tout s’en va… Même les plus chouettes souvenirs à la galerie je farfouille, dans les rayons de la mort, ça t’a une de ces gueules… Avec le temps, va tout s’en va…»

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