Berder-sur-Seine Janvier 2019

PREMIERS PAS

je ne suis pas physicien, je n’ai aucun diplôme dans ce domaine. Je ne suis pas informaticien et je ne suis pas philosophe. Pourquoi parlerais-je d’ontologie aujourd’hui ? Mon intervention est un témoignage d’une rencontre forcée avec le concept d’ « ontologie », car je crois bien que je n’ai pas choisi d’y être confronté.

D’ailleurs, j’ai pu remarquer que ce n’est pas une notion très répandue, on utilise finalement peu cette notion d’« ontologie » dans la vie de tous les jours. Il s’agit aussi de se réapproprier cette notion en abordant cette thématique ici.

La première fois que j’ai été confronté à cette notion d’« ontologie », c’est dans les années 2006-2007 lorsque j’ai traité des premières inventions dans le Web sémantique. J’étais alors ingénieur brevet dans un cabinet de conseil en propriété industrielle, mon métier consistait à écrire des brevets d’invention. Ces années correspondaient également au «boom» des premiers brevets logiciels et qui aujourd’hui foisonnent de toute part. tout est parti des États-Unis qui ont ouvert les vannes aux brevets de méthodes économiques et aux procédés informatiques. C’est un peu plus tard, qu’en Europe, quelques jurisprudences favorables y aidant, un véritable essor des brevets logiciels s’est développé suite à l’arrivée de nouvelles technologies amenées par le numérique. Les investissements importants dans ces technologies de l’information nécessitaient des outils juridiques adaptés et suffisamment forts pour les protéger.

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